Vers une « zéro artificialisation nette » ?
La loi de biodiversité instaure le principe de tendre vers une « zéro artificialisation nette » pour lutter contre les effets du changement climatique et la perte de la biodiversité.
Pourquoi les sols artificialisés posent un problème pour notre environnement et quels sont les effets négatifs ?
En France, ce sont entre 20 000 et 30 000 hectares supplémentaires qui sont artificialisés tous les ans (soit l’équivalent d’autant de terrain de foot). Cette artificialisation a des répercussions sur la qualité de vie des citoyens mais aussi sur l’environnement.
Quelques-uns des effets indésirables sont :
- La diminution de la biodiversité (dû à la réduction des surfaces végétalisées)
- L’accentuation du réchauffement climatique (moins de biomasse qui absorbe le CO2, création des îlots de chaleur en zone urbaine)
- L’augmentation des risques d’inondation (écoulement rapide des eaux pluviales)
- Des coûts supplémentaires dus à l’entretien de ces surfaces et des ouvrages enterrés
Quels sont les leviers et comment pouvons-nous contribuer au changement des pratiques ?
Dans l’ensemble chaque projet est une occasion d’améliorer (ou détériorer) la situation. Une conception pertinente permet de:
- Diminuer l’étalement urbain et l’artificialisation des sols
- Introduire une porosité des sols
- Gérer différemment les eaux pluviales
- Augmenter la part du végétal
- introduire la diversité
- ….
Par nos compétences nous pouvons vous aider à concevoir un projet dans le respect de l’environnement.
N’hésitez pas nous contacter si vous avez un projet concret ou si vous souhaitez nous rencontrer pour un échange plus approfondi